Togo / Ablation non consentie d’un rein d’une patiente : L’organisation OPS-Afrique réagit et s’en prend aux autorités
Au Togo, un scandale sans précédent ébranle le secteur médical : l’ablation non consentie d’un rein d’une patiente professionnelle de santé.
Cette opération, révélée plus de deux ans après qu’elle ait eu lieu, suscite une indignation massive et met en lumière les graves lacunes dans la protection des droits des patients. L’Observatoire pour la Promotion de la Santé en Afrique (OPS-Afrique) appelle à une action immédiate de la part des autorités.
L’organisation a pointé du doigt l’inaction judiciaire qui dure depuis près de deux ans, et qui nourrit un sentiment d’impunité au sein des établissements de santé. Selon Ricardo Agouzou Aklesso, président de l’OPS-Afrique, cet incident constitue une violation flagrante des droits fondamentaux et remet en question l’intégrité du système de santé togolais.
Face à ce déni de justice, l’OPS-Afrique a intensifié ses efforts pour obtenir réparation pour la victime, en contactant notamment le Ministère de la Santé et la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Malheureusement, malgré ses démarches, aucune assistance n’a été fournie à la patiente, qui se retrouve démunie et sans compensation.
L’organisation souligne l’urgence d’établir un cadre de régulation plus solide, qui inclurait des mécanismes de signalement des abus et une transparence accrue dans la gestion des soins. Au-delà de la réparation pour la victime, OPS-Afrique exige une enquête complète sur les circonstances entourant cet acte et demande des garanties pour prévenir des abus similaires à l’avenir.